Kane Charly

Le mélange des cultures est vraiment le symbole de notre famille : ma mère est russe d'origine mongole et mon père est un anglais dont la vie s'est principalement déroulée en Australie.  Jolie brassage pas vrai ? C'est comme ça que j'ai débarqué un jour. Le 31 Novembre 1996 j'étais née dans le meilleur hôpital de Boston avec au moins une dizaine de visages souriants autour de moi. La famille était vaste et ma naissance inespérée. Il faut dire que suis la seule fille de ma génération. Les grands-mères n'attendaient donc que ça !

C'est en grandissant que je me suis rendue compte que je n'étais pas comme les autres, que lorsque que quelque chose n'allait pas je parvenais à influencer mes parents ou mes oncles et tantes. Un enfant comprend tellement ces choses vite de toute façon. Néanmoins, j'ai décidé de faire mon petit bonhomme de chemin sans y porter plus d'attention. Cette décision datait avant du harcèlement que j'ai suivi par la suite en primaire et qui me poussa à revoir mon jugement. C'est alors à l'âge de sept ans que ce changement s'était opéré et je n'avais fait qu'évoluer en pire au fur et à mesure des années.
Les adolescents étant bien cruels, j'ai longtemps été martyrisés ce qui me poussa à trouver la force de lutter. La manipulation de leurs esprits simplets étant la meilleure solution à mes yeux. Par chance, je ne fis jamais prendre et évoluais discrètement.

A dix sept ans j'avais rencontré un garçon charmant. Rien de bien transcendant je l'avoue mais cela m'avait permis de connaître une rapide idylle m'ayant un peu redonner foi en l'humain ainsi que ses capacités. Nous avions échanger un baiser, rien de plus. A cet âge on a envie de connaître plus cependant la vie nous sépara pour de bon car j'étais prête à changer pour toujours.

Je suis restée une élève studieuse ! J'ai eu tous mes diplômes avec les honneurs et je suis même parvenu à rentrer dans une faculté japonaise très réputée pour une spécialité passionnante : la criminologie.
La façon de pensée de certains criminels m'avait toujours interpeller et cette envie de les comprendre me donnait presque des ailes. Il était inutile de résister ! J'allais enfin étudier le  sujet me tenant le plus à coeur.

Puis vint le temps d'apprendre le japonais. Mon rêve de toujours : rejoindre l'asie. je m'évertuais donc à travailler et pratiquer le japonais avec soin en parallèle de mes études de criminologie. J'avais rencontré alors Hanaka. Notre relation tout d'abord purement professionnelle avait finalement tourner vers l'ambiguïté un an plus tard. Sachant ma solitude sentimentale elle avait proposé de m'apprendre certains choses. je savais que quelque chose clochait en elle. Pourtant, impossible de mettre le doigt de dessus et je m'étais retrouver bien vite à la satisfaire de toute les façons tellement je la voulais ELLE. Nous avions entamé une relation passionnée nous poussant à nous isoler de nos familles respectives.
Nous avions décidé de rejoindre le japon ensemble où désormais nous vivons en "colocation".